lundi 25 février 2013

                                                                                

                              Le retro contrôle ovarien

 Les hormones ovariennes agissent par un rétrocontrôle sur le complexe hypothalamo-hypophysaire 

- Au début du cycle, un faible taux d’oestradiol inhibe la sécrétion des gonadostimulines : c’est un rétrocontrôle négatif
- Vers le 7ème jour(10ème) du cycle, une augmentation progressive et modérée du taux d’oestradiol inhibe la sécrétion des gonadostimulines d’où une diminution des taux de FSH et de LH, ce qui provoque l’atrésie folliculaire : il s’agit aussi d’un rétrocontrôle négatif.
- Au milieu du cycle, pendant la phase pré-ovulatoire, une augmentation importante de la sécrétion d’oestradiol par le follicule mûr stimule la sécrétion des gonadostimulines et surtout la sécrétion de LH (pic de LH) ; il s’agit d’un rétrocontrôle positif exercé sur l’hypophyse et sur l’hypothalamus (accélération des pulses de GnRH).
- Pendant la phase lutéinique, la progestérone exerce un rétrocontrôle négatif sur la sécrétion des gonadostimulines par l’hypophyse et sur la sécrétion de GnRH par l’hypothalamus, d’où, un taux faible des gonadostimulines.(elle annule le RC+exercé par les fortes doses d’œstrogène)
 - A la fin du cycle, la chute du taux sanguin des hormones ovariennes permet la levée de l’inhibition exercée par la progestérone sur le complexe hypothalamo-hypophysaire, d’où, une augmentation du taux de FSH pour recruter de nouveaux follicules.